| Terminé | Rendez vous | Rydson

<. Il n’y avait personne dehors, ou presque. Quelques passant se presser encore dans la rue, se dépêchant de retourner dans leur foyer. La jeune femme était venu. Pourquoi ? Elle aurait put s’enfuir, disparaître, ne jamais le revoir et ainsi être débarrasser de lui. Alors pourquoi était-elle venue à un rendez vous qui la répugnait d’avance ? Parce qu’elle n’avait pas le choix. Enfin si … on a toujours le choix, disons plutôt que c’était sa vie qui était en jeu, elle le savait très bien. Si elle fuyait il la retrouverait, et de toute façon elle n’avait pas envie de passer sa vie à se cacher, comme une fugitive. Alors elle était venu, comme convenu. Adossée contre un mur elle attendait que Rydson arrive à son tour. Pensive elle repensait à cette soirée qui avait changé sa vie. Elle s’était trouvée au mauvais endroit au mauvais moment et voilà ce qu’elle était devenu. Une femme, une assassine sous les ordres d’un chef de guerre qu’elle détester plus que tout. Et pour combler le tout elle était obligée d’être à lui, de lui offrir son corps quand il le désirait. Sa fierté et son honneur en avait pris un coup, sa liberté était désormais derrière des barreaux. Piégé … cette pensée l’accabla. Elle était piégé. Elle avait désormais le choix, mourir avec sa liberté, ou vivre d’une façon qui lui déplaisait fortement … elle avait préféré vivre … lâchant un soupir la jeune femme attendait toujours. La veille, Rydson lui avait demander se faire belle car il l’emmenait dîner. Tsss … elle ne l’avait pas écouté, du moins pas entièrement. Elle porté des vêtements de cuir noir qui lui allait très bien, moulant légèrement ses formes généreuses sans pour autant les dévoiler complètement. Alors certes ce n’était pas la longue robe de soirée, de toute manière elle n’en avait pas, mais au moins elle était belle dedans. C’était ce qu’il avait voulut non ? Sa longue chevelure était retenue par un chouchou noir, juste quelques mèches blonde encadré encore son visage ou bien lui tombait délicatement devant les yeux. Elle posa sa tête contre le mur, fixant le ciel en silence. Brisée de l’intérieur, même si elle ne laissait rien paraître, elle lâcha un nouveau soupir, se passant la main dans les cheveux. Ce fut à ce moment là qu’il arriva. Sa voix masculine, ironique, s’éleva dans les airs. La soirée allait commencer mais ce qui l’inquiétait le plus c’était comment celle ci allait se terminer. Se retournant elle tomba sur le jeune homme. Silencieuse elle resta de marbre, aucun sourire sur son visage.

Lorsque Dan arriva sur les lieux, il était assez content. Cette femme doit se maudir d'avoir été là au mauvais moment, au mauvais endroit et de s'être fait prendre surtout. Elle en devenait prisonnière. Partout où elle allait, il pouvait la trouver. Elle était à lui... Totalement à lui... Et rien que cette pensé le réjouissait. Profiterait-il de son corps pour cette nuit ? Tout dépendrait d'elle... Rydson était un homme d'action et un homme d'intelligence. Si il n'avait pas de raison particulière de la faire sienne il ne le ferait pas. Il était un coureur de jupon certes, un homme aimant les belles femmes. Mais jamais, oh grand jamais ses pulsions ne domineraient ses pensées. Comme aux échecs. TOUT doit être contrôlé...
Il marche silencieusement dans l'avenue ? Aura-t-elle eu le courage de venir ? Enfin... courage, il dépend pour qui. L'envie de vivre, la lâcheté de venir pour sauver le peu qu'il lui restait de vie.. Mais elle avait accepter le marché pour sa vie. Temps qu'elle le contenterait, il la laisserait sauve. Il voit une silhouette immobile dans la nuit et sourit. La voilà... Il s'approche doucement.

- Moi qui pensait être en avance ! Diner avec moi vous fait si plaisir pour que vous soyez obliger d'arriver en avance ?

Elle se retourne, de marbre et sans aucun sourire. Il la regarde sans discrétion. Elle porte des vêtements de cuir qui moulent ces formes. Ses cheveux sont attachés d'un chouchou noir. Est-elle en deuil. Il détache les cheveux de celle ci en faisant attention à ne pas les lui tirer et fait apparaître dans ses doigts une petite rose qu'il glisse derrière l'oreille de celle ci. Pour finir, il ouvre un des boutons de sa chemise... Elle semble beaucoup plus féminine d'un coup. Il dépose un baiser sur sa joue, en profitant pour lui glisser un mot..

- Sublime...

Décidément, si elle, elle le maudit, lui l'admire. Il la prend par la main et l'emmène dans une autre rue. Un joli restaurant, ils y rentrent. Il n'y a pas grand monde, a peine deux ou trois couples. Ils sont placés sur la demande de Rydson dans le fond de la pièce.

- J'espère que tu me décocheras au moins un sourire de la soirée... Ce n'est pas une punition si terrible que de diner avec moi... si ?

Certaines auraient tués pour être à la place de Drathir mais il comprenait très bien qu'elle soit assez déprimée. Il lui volait une partie de sa vie après tout. On leur apporte deux assiettes remplies de mets délicieux.

- Maintenant que nous ne seront plus dérangés...

Il sort une feuille de sa poche et la lui donne. 5 noms. Tous doivent être inconnus à la jeune femme.

- Ce sont des taupes... A éliminer. Enfin je te fait confiance la dessus.

Il dépose avec une bourse bien remplie et lui adresse un clin d'oeil. Pour manger il enlève ses gants laissant sur le haut de sa main gauche apparaître la marque de sa cicatrise. Ce soir, il porte une chemise noire brodée d'argent et un pantalon de cuir noir avec des bottes. Ses cimeterres ne semblent pas être avec lui. Il ne porte que ses couteaux dans chacune de ses bottes, mais la jeune femme ne connait pas encore les emplacements des armes sur le corps de Rydson. Plus tard surement.. Il lui adresse un sourire.

- Bon appétit..

Quelques instants passent, il reprend.

- Etant donné que je n'ai pas l'intention de te suivre partout mais qu'il faut bien que je sache ou tu es, as-tu une idée ? Je veux pouvoir savoir ou tu es n'importe quand... A moins que tu préfère planifier ta vie et me donner tes plans ?

Enfin les discussions qui fachent...

<. Elle l’observa, silencieuse. Il portait une belle chemise noire bordée d’argent, un pantalon de cuir noir et des bottes. Séduisant … il n’y avait pas d’autre mots seulement plutôt crever que de lui avouer. Et à peine arriver il ne se gêna pas, il lui détacha ses cheveux et fit apparaître une rose entre ses doigts, il la glissa délicatement derrière son oreille. Il n’avait décidément pas de bol, elle n’était absolument pas romantique et n’était pas fan de ceux qui l’était. Saisissant la rose qu’il venait de lui offrir elle fut surprise quand il déposa un baiser sur sa joue, lui murmurant au passage qu’elle était sublime. Elle détourna la tête, retenant un soupir. De nouveau elle était partagé, était-il sincère ou bien jouait-il avec elle comme un chat joue avec une souris ? Elle n’en savait rien ce qui l’irrita au plus au point. De nouveau elle avait l’impression d’être dans une cage. Le chef de guerre lui prit alors la main, ce qui lui arracha un frisson de dégout. Dégoûtée d’elle même, écœurée de ce qu’elle faisait. Elle se répugnait. Le suivant ils arrivèrent alors dans un restaurant, à l’intérieur il n’y avait qu’un ou deux couple qui avait été placé au fond de la salle. Jetant un coup d’œil circulaire à la salle ce fut la voix de Rydson qui la sortit de sa contemplation. Posant ses yeux vert sur lui elle répliqua.

- Vaut mieux pas que je te réponde, tu serais déçu …

<. elle finit par s’installer à une table, se plaçant en face du guerrier. Plus les secondes passé plus elle le détester. Il jouait avec elle. Il se moquait d’elle, jouant avec ses sentiments. Il venait de lui voler sa liberté et il osait lui parler. Une ordure … sa main trembla quelques instant sous le coup de la colère mais elle se força à se calmer. Puis Rydson lui tendit alors un papier qu’elle s’empressa de lire. 5 noms. Les noms de ses prochaines victime. L’ombre d’un sourire se dessina alors sur son visage. Voilà la seule chose qu’elle possédait encore. Son métier. Elle était et resterais toujours une assassine, présente pour tuer encore et encore, inlassablement. Son sourire était sincère, la traque reprenait. Les noms qu’elle voyait ne lui disait rien mais ce n’était pas grave. Elle avait l’habitude de partir de pas grand chose pour atteindre ses proies. Elle jeta un coup d’œil à la bourse sur la table, Drathir la saisit et la rangea dans sa poche, ignorant le clin d’œil du guerrier. Elle avait remarqué que le jeune homme n’avait pas ses cimetteres. Mais elle ne se faisait pas d’illusion, il avait sûrement une arme. Tout comme elle en avait une en cet instant, en effet on voyait sa dague toujours accroché à sa ceinture. Elle ne partait jamais sans, quitte à attirer les regards. Tout deux se mirent alors à manger quand la conversation repris sur un point fâcheux. S’arrêtant de manger elle resta silencieuse un moment, le temps de se remettre de cette nouvelle. Bien sûr c’était prévu qu’il sache où elle est mais encore une fois elle sentait sa liberté qui s’échappait devant ses yeux. Elle serra le poing, furieuse mais ce fut d’une voix calme, quoi que teinté d’ironie qu’elle déclara, levant les yeux vers son interlocuteur.

<. L’ombre d’un sourire passa sur son visage, furtif. Puis elle se remit à réfléchir, sans grande conviction, à une solution pour qu’il sache où elle est.

La jeune femme ne semble vraiment pas enchantée d'être là. Elle lance quelques mots cassants comme quoi il ne vaut mieux pas qu'elle réponde. Il roule des yeux et soupire.

- Ecoute. Tu vas faire un effort quand même, je crains que tu ne me mette vraiment de mauvaise humeur et à jouer tes gamines rebelle tu ne t'attirera que mon courroux. Je ne te le souhaite pas.

Le plus cassant des deux s'était sans doute lui. Il pouvait être bien plus méchant qu'elle, dans tous les cas. Elle ne jouait pas que sa soirée et sa nuit là. Elle jouait aussi une longue période de sa vie. Sa patience avait des limites, si elle commençait à lui lancer autant de piques, elle passerait un sale quart d'heure. Le but de la soirée n'était pas de lui faire du mal, mais qu'elle fasse bien attention à ne pas le faire changer d'avis sur sa condition. Ses hommes seraient ravis d'avoir une jolie femme comme prostituée pour satisfaire leurs envies. Et il ne serait surement pas le dernier à la regarder se faire violer... Connaissant ses hommes comme pas véritablement doux, c'était préférable pour elle qu'elle n'essaye pas.

Lorsqu'il lui parle de planifier son emploi du temps, il la voit serrer le poing et les dents comme pour se retenir de faire un meurtre. Un meurtre qu'elle ne commettra jamais. Pense-t-elle être la seule à haïr cet homme ? Mais si il est encore là, ce n'est que grâce à lui même. D'horribles heures de souffrances attendraient la jeune femme si elle n'exécutait pas à la lettre ses ordres. Et voilà... elle l'avait mis de mauvaise humeur. D'une voix ironique et calme elle lui lance qu'un espion serait une très mauvaise idée. Mettre les cartes sur table, il sourit en s'enfonçant dans sa chaise...

- Vraiment ? Pourtant il y en a un qui t'a suivit toute la journée et tu ne l'as pas vu..

Sa voix est plus dure, froide et cassante. Nul difficulté que de voir qu'elle l'avait énervé. Et qu'il allait aussi beaucoup l'énervé. Il croise les bras, mi amusé mi en colère.

- Arrête de me haïr. J'aurais pu faire bien pire que ce que je te fais. Après cela peut n'être qu'une question de temps.

[Say court... disoulé Sad

]

<. La jeune femme resta silencieuse, lorsqu’il évoqua l’espion qui l’avait suivit elle ouvrit la bouche, s’apprêtant à lui répliquer qu’elle l’avait vu mais qu’elle s’était juste douter que c’était lui qui l’avait envoyé. Mais elle n’en eut pas le temps, le guerrier poursuivit sur sa lancée. Cela ne fit que confirmer ce qu’elle pensait depuis le début. Il ne se rendait pas compte … il ne se rendait pas compte que ce qu’il lui avait pris, volé, était un coup terrible pour elle. Il comprenait pas … mais comment l’en blâmer ? il a toujours eu les cartes en main, quoi qu’il fasse, il ne sait pas ce qu’elle ressent et subit en cet instant. Il ignore tout de ses sentiments, de cette impression de cage, de sa liberté perdue. Une boule se forma dans sa gorge, elle resta muette, elle n’était plus en colère non. C’était autre chose … une sorte de tristesse mélangé à de la déception, de l’incompréhension. Il se rendait pas compte … et c’était ça le pire dans l’histoire, il ne savait pas, ou peut être savait-il mais il prenait un malin plaisir à la faire souffrir. Elle se mit à fixer la table et lorsqu’elle releva son regard, plantant ses yeux vert dans ceux du guerrier elle murmura d’une voix calme dont elle tentait de maîtriser les tremblements.

- Tu t’attendais à quoi ? Que je te saute au cou ? Tu te rends pas compte de ce que tu m’a pris. Tu ne sais pas, t’ignore totalement. Tu peux juste imaginer mais ça suffit pas. J’ai toujours eu les cartes en main dans ma vie, c’est moi qui contrôler, aucune situation ne m’échapper et maintenant je suis obligé de servir un mec qui fait de moi ce qu’il veut… imagine ce que tu ressentirais si la même chose t’arrivait du jour au lendemain. Tu te demandais pourquoi dîner en ta compagnie ne me plaisait pas … c’est simple, toi tu es la cage. Les chaînes qui entrave mes ailes. Et j’ai pas pour habitude d’apprécier ce qui m’empêche de vivre.

<. Elle l’observa, silencieuse puis elle finit par détourner le regard, observant l’extérieur. Il pleuvait dehors … de nouveau elle sentait cette boule dans sa gorge. Bordel … elle allait pas se mettre à pleurer quand même ? non … mais l’envie était forte. Vie de merde … Drathir lâcha un mince soupir, inspirant un bon coup, dans sa main se trouvait toujours le bout de papier sur lequel se trouvait les 5 noms. Elle se remit à les lires, in inlassablement, trouvant une occupation pour se vider l’esprit, une bonne fois pour toute. Elle s’attendait à tout … en particulier à ce que Rydson s’énerve de nouveau, lui colle une baffe voir pire pour la calmer un bon coup. Cette pensée ne fit que l’enfoncer un peu plus. Elle ne le regardait plus, n’osait plus le voir en face. Perdue … brisée … elle se mordit la langue pour se ressaisir un bon coup et elle finit par plonger de nouveau son regard dans celui du chef de guerre. Qu’allait-il faire maintenant ? Se moquer d’elle ? Lui en foutre une ? Le pire c’est qu’en cet instant elle s’en fichait … complètement …

[Pas de problème ^^ moi c'est pas mieux alors ... =/ ...]

La jeune femme reste silencieuse jusqu'à sa dernière remarque où elle semble enfin réagir. Sa voix est calme mais il ressent dans le plus profond des tremblements maitrisaient et un coté désespéré qui ne le laisse pas indifférent. Il l'écoute et son visage se ferme. Impassible. Elle continue, déblatère, met en métaphore mais tout reviens sur un seul point: Il lui a voler sa liberté. Mais Dan est un voleur, il vole les cœurs et les manipule, il enferme ceux ci... Il vole tout ce qui est immatériel. Elle s'arrête. Le silence tombe. Dur et semblant glacer toute la salle du restaurants. Les discussions continuent pourtant... Pourtant il lui jette un regard assassin.

- Je te donne le droit d'exercer ton métier et de ne jamais pendre au bout d'une corde pour celui ci. Je te donne un employeur mais c'est vrai il y a des conditions.

Il s'arrête, la dévisageant avec mépris, il est en colère, cela se sent dans sa voix. Il lui prend beaucoup tout en lui donnant également. Un marché peut équitable. C'est vrai puisque lui y gagne plus qu'il n'y perd, et elle inversement. Mais Rydson fait le mal, il l'a toujours fait et il le fera toujours.

- J'aurais du te tuer... Tu es comme toutes les autres finalement. Faible... Terriblement faible. Je t'ai sous-estimé hier et là je t'ai sur-estimer.

Il se lève et remet ses gants rapidement, il se penche et attrape un de ses couteaux merveilleusement bien affutés dans sa botte il la pose sur la table.

- Je ne trouve ça presque minable que tu en sois au point de pleurer, alors au lieu de ça, met fin à ta misérable vie, ça ira plus vite.

Et il s'en va. Laissant quelques mots au serveur. Il réglera la note le lendemain quand elle ne sera pas là. Qu'elle reste si elle le veut. Il sort et claque la porte et s'en va sous la pluie. Assez en colère, même très en colère il faut le dire. Il marche vite, la pluie le trempe de la tête aux pieds mais à vrai dire il s'en moque.
Sans doute a-t-il été trop dur avec elle mais elle l'avait mérité et Rydson n'est pas un de ses hommes à regretter quoi que ce soit. Bien plus qu'en colère, il est très déçu. Il avait espéré... qu'avait-il espéré enfaîte ? Simplement une relation amicale sans doute et il avait sur estimer cette fille en la pensant digne de confiance.

<. La jeune femme resta immobile sur la table, son coup de blues envola elle laissa place à sa colère. Une colère grandissante. Comment osait-il ? il ne la connaissait pas, il ignorait tout d’elle et il commençait déjà à la juger. Il la trouvait faible ? Non … peut être c’est ce qu’il voyait d’elle maintenant, mais il l’avait vu forte. Cette partie d’elle avait seulement disparut un court instant, mais cela semblait lui suffire pour la qualifier d’inutile. Elle resta silencieuse, lui jetant un regard noir. Le jeune homme finit par poser sur la table un de ses couteaux et de s’éloigner à grandes enjambées. Elle resta quelques secondes, immobile, fixant le couteau qui restait sur la table. Finalement elle grogna, saisit le couteau et courut dehors sans un mot. Il avait tort … il se faisait des idées sur son compte, il se tromper. Elle devait le lui prouver. Le cherchant du regard elle le vit s’engouffrer dans une ruelle. Comprenant quelle direction il voulait prendre elle décida d’être plus rapide, de le prendre par surprise. Elle jeta un coup d’œil sur un toit face à elle, aussitôt elle se mit à escalader la paroi rocheuse, arrivant avec une facilité déconcertante sur le toit. Plus loin, en bas, elle vit le guerrier qui s’avançait d’un pas pressé. Elle attendit et, au dernier moment, bondit souplement à terre, atterrissant devant la jeune homme. Elle posa son regard sur lui et siffla entre ses dents, le regard noir.

- Je ne suis pas faible … et je ne pleurais pas idiot !

<. Un silence pesant s’installa, on voyait bien qu’elle n’était pas réellement en colère. C’était une simple mise au point. Elle passa sa main dans ses cheveux, hésitante puis elle lui tendit son couteau, le lui rendant. De nouveau elle posa ses yeux vert dans les siens, ajoutant d’une voix ferme.

- Cela ne se reproduira plus …

<. Drathir sentait la pluie qui coulait le long de sa visage, trempée de la tête au pied elle s’en moquait. Des mèches lui barrait le visage, elle les rejeta d’un geste désinvolte. Sa chevelure blonde étant trempée. Mais encore une fois, le fait d’être ainsi à attendre sous la pluie lui importait peu. Pour être en franche, en cet instant la seule chose qui l’intéressait c’était ce qu’il allait lui répondre. Silencieuse elle sentait son cœur qui battait à la chamade. Elle se demander encore pourquoi elle faisait ça. Elle aurait put s’enfuir, être débarrassé de lui vu que c’était ce qu’il voulait. Et au lieu de ça elle l’avait rattraper, lui demandant indirectement de lui offrir une seconde chance. Mais peut être était ce ça qu’elle désirait, le fait de renoncer à une partie de sa liberté mais de son plein gré. Elle venait de prendre la décision, elle n’était pas contrainte de le faire. Cette simple pensée l’apaisait, lâchant un mince soupir elle plongea de nouveau son regard dans celui du jeune homme. La jeune elfe leva la main, comme si elle s’apprêtait à faire quelque chose, mais finalement elle la laissa retomber le long de son corps. Sans un mot … désormais elle ne le lâchait plus du regard, ignorant les passants qui se pressait autour d’eux pour vite rentrer chez eux se mettre au chaud.

Dan s'en va d'un pas ferme, décidé et rapide... Il l'avait cru forte, il avait cru en elle. Il l'avait sur-estimé... Il avait pensé que ses capacités d'assassin développés lui avaient donné quelques règles, mais en la voyant au bord des larmes, il avait compris que non. Il ne ferait rien de cette fille, elle ne lui serait pas utile. Alors il la laissait partir, cassant certes, il était en colère. Mais la jeune femme le haïssait déjà en imaginant seulement ce qu'il pourrait lui faire... La toucher, la violer. Évidemment, pour Rydson ce ne serait que du sexe, du plaisir charnelle et ils se sépareraient le lendemain. Un acte sans sentiments, mais il n'avait pas besoin d'elle pour satisfaire ses désirs. Loin de là, elle, était dépendante de lui mais surement pas lui. Pourtant il lui a rendu la liberté... alors pour qui es ce qu'il ressent ce 6ème sens d'être observer...?
L'assassine se montre enfin à arriver juste devant lui. Il lui a ouvert la porte de sa cage, elle revient - ou reste - dedans. Il soupire et croise les bras. Elle a des explications à lui donner.
Elle lui siffle quelques mots, comme quoi elle n'est pas faible et qu'elle ne pleurait pas. Il sourit doucement.

- Tu es revenue juste pour un besoin maladif de me traiter d'idiot ou parce que la cage dorée que je t'offre n'est pas si désagréable ?

Les paroles assassines ont claqués, teinté d'ironie et pourtant cassante. Elle passe une main dans ses cheveux, trempés avant de plonger son regard vert dans les yeux noisettes - avec une tache bleu -de Dan. Quelques mots simples, dit d'une voix ferme. Son sourire s'élargit, alors comme cela elle revient, la douce assassine privée de ses aîles. Il pose sa main sur le coeur de la jeune femme.

- Je te conseille de le fermer à clef et de jeter celle ci. Les sentiments et émotions rendent vulnérable et tu ne doit jamais te montrer vulnérable.

Il enlève sa main du cœur de Drathir et écoute le silence un instant. Elle est courageuse d'être revenue, peut être stupide si elle ne supporte pas la vie qu'il lui propose... mais il n'en retiendra que le courage. En lui donnant sa règle d'or, il lui donne un moyen de le comprendre un peu plus. Son coté impassible et qui n'a peur de rien...
Un ange passe...

- Je vais rentrer chez moi. Libre a toi de me suivre... ou non.

Dan lui donne le choix, qu'elle en profite car c'est bien la dernière fois qu'il le lui laissera, ou du moins là dessus. Mais il n'est pas d'humeur à subir les regards haineux alors qu'il prend une femme par la force, ou juste parce que celle ci n'a justement : Pas le choix.
Dan ne sait pas ce qu'elle va choisir, rester ? ou non ? Elle l'a toujours surpris agréablement ou pas... alors bon.

<. La jeune femme resta silencieuse, un mince sourire aux lèvres. Sourire qui disparut cependant quand le guerrier répliqua d’une voix ironique mais cassante malgré tout. Elle resta silencieuse, ne sachant vraiment que répondre à ça. Mais elle allait être franche, car elle l’était depuis le début. Elle lui avait toujours dit ce qu’elle pensait, ce ne serait pas maintenant que cela changerait. Mais comment expliquer avec des mots son retour auprès de lui ? C’était compliqué mais à la fois si simple. Drathir resta muette, sélectionnant ses mots avec soin. Finalement elle leva les yeux vers lui et déclara d’une voix tranquille, sincère.

- Aucun des deux. Disons juste que je suis revenue de mon plein gré. Personne ne m’y à forcé. Ça change beaucoup de chose.

<. Elle haussa les épaules puis resta de nouveau silencieuse. La main du jeune homme se posa sur son cœur et elle l’écouta, impassible. L’approuvant d’un simple signe de tête elle se mit à méditer. Plus le temps passait et plus elle parvenait à le cerner, petit à petit elle le comprenait. C’était un homme, comme tout les autres, seulement il s’était battît une muraille. Un mur derrière lequel il se réfugier, cachant ce qu’il est réellement au reste du monde. Peu de personnes était comme ça en ces temps. Mais d’un coté cette révélation lui fit bizarre. Car elle lui ressemblait … sur pas mal de points ils se ressembler. Elle s’était également forgé une carapace, une protection de plus dans ce monde de brute. Chaque jour était un combat, car pour survivre il fallait qu’elle sit forte. Elle le savait très bien, ce fut une des premières règle qu’elle avait appris. Etre forte, garder ses sentiments pour soi, tout devait être caché. Alors pourquoi avait-elle dévoilé ses sentiments devant le guerrier ? Trop de choses accumulé depuis qu’elle était née … oui c’était la seule raison. Cela faisait 110 ans qu’elle vivait, au bout d’un moment les souvenirs remontent. Douloureux. Mais c’était finit, aujourd’hui cette leçon qu’elle avait apprise il y a si longtemps était bien ancré en elle. Rydson reprit alors la parole, lui déclarant qu’il rentrer chez lui, et qu’elle était libre de l’accompagner. On lui laissait de nouveau le choix ? Drathir resta silencieuse … et finalement elle hocha la tête.

- Je te suis …

<. Et elle le suivit en silence, plongée dans ses pensées. Pourquoi faisait-elle ça bordel ?! Elle qui au début aurait tout donner pour être de nouveau libre, elle avait finalement décider de rester dans sa cage et maintenant elle le suivait même, sachant pertinemment ce qui se passerais ensuite. Mais elle savait qu’un jour ou l’autre elle serais passé par cette case, alors autant qu’elle le fasse par choix. Encore une fois elle préféré faire ses propres choix, décidé de ce qu’elle compter faire, libre … La jeune elfe marchait donc aux cotés du jeune homme, le suivant en silence. Finalement ils arrivèrent dans une auberge. Pénétrant à l’intérieur elle lâcha un mince soupir, satisfaite de ne plus sentir la pluie. L’eau ruisselait toujours sur son corps, la jeune femme se passa une main dans ses cheveux trempés. Toujours aussi silencieuse.

Il lui sourit encore quand elle lui répond d'une voix calme après un mutisme prolongé qu'on ne l'a pas forcé cette fois et que cela change beaucoup de chose. Pourtant elle devra s'y habituer parce que Rydson n'aime pas laisser carte blanche, premièrement parce qu'il faut toujours avoir un coup d'avance sur ses ennemis. Mais qui ? Qui est votre ami ? Non non... Ils n'ont pas d'amis, surtout pas Rydson. Que des... connaissances. Alors, il faut avoir un coup d'avance sur n'importe qui et laisser carte blanche résume à être surement surpris. Et on est moins efficace en improvisation que sur un projet préparé et penser. Alors la jeune assassine s'habituera bien à ne pas avoir le choix.
Elle ne réagit pas, le regardant toujours quand il pose sa main sur le cœur de celle ci. Et puis il lui dit qu'il s'en va, lui laissant encore le choix cette fois. Le choix de le suivre et de passer un agréable moment en sa compagnie ou de ne pas le suivre, et de remettre cela a plus tard. En réalité, il s'en moque. Mais ce soir il ne veut pas la forcer... Rien n'était prémédité, si il doit y avoir une relation charnelle entre eux, le choix appartiendra a Drathir. Elle le surprend... encore une fois a accepter. Lui qui penser qu'elle le détestait. Il se tait, aucune remarque n'est nécessaire.
Après quelques minutes de marche sous la pluie, ils arrivent devant l'auberge ou habite Rydson. Il aurait pu vivre au château mais cela serait revenu à s'enfermer. S'empêcher de vivre, et que tous ses déplacements et les personnes avec qui il les effectueraient seraient marqué. Non, si Dan referme la cage sur les autres, il déploie ses ailes et on ne l'attrapera pas. Il monte les marches tranquillement sans un regard pour l'aubergiste. L'assassine sur ses talons. Il ouvre la porte et la referme derrière Drathir. Il va chercher des serviettes dans la salle de bain, de quoi se sécher car la pluie les a trempés tout deux. Il serait regrettable qu'ils attrape mal tous les deux.
Dan enlève sa chemise et sèche ses cheveux et son torse. En ce qui concerne le bas de son abdomen, évitons de précipiter les choses qui, si elles doivent se faire, se feront en douceur. Il s'approche de Drathir, toujours avec sa serviette. C'est un redoutable prédateur et ce soir, elle est sa proie. Il sèche son corps avec une douceur et une tendresse étonnante de la part du chef rebelle. Pendant ce temps il dépose quelques baisers sur le cou de la jeune femme. Ne rien précipité encore. Il approche ses lèvres de son oreille pour lui susurrer quelques mots.

- Puis-je partir du principe que le fait que tu m'es suivi m'affirme que tu es consentante.

Il ne la brusquera pas ce soir, sa colère est tombée et il n'a pas envie de lui faire mal. La serviette tombe alors que les mains de Dan se posent sur la taille de celle ci. Il l'attire en douceur contre lui avant de s'emparer de ses lèvres dans un baiser fougueux. Ses mains se baladent sur le corps de la jeune femme. La température monte d'un cran.
L'amour et la guerre, deux domaines dans lequel il excelle. Ce soir, elle découvrira le deuxième, la veille elle avait essayer le premier à ses dépends...

<. La jeune femme le suivit sans un mot, montant les marches pour finalement arriver dans la chambre du jeune homme. Elle jeta un coup d’œil circulaire à la pièce. Celle ci avait quelque chose d’apaisant, de chaleureux. Un mince sourire se dessina sur son visage, se retournant elle observa Rydson, désormais torse nue, qui se sécher tranquillement. L’ignorant pour le moment elle observa de nouveau la chambre, un lit à deux places se trouvait dans un coin de la pièce, des meubles de bois un peu partout. L’endroit était simple mais accueillant. Mais cela ne la gênait pas, de toute façon elle avait jamais vécu dans le grand luxe même si elle aurait put en avoir les moyens. La simplicité lui avait toujours convenu, elle demandait pas grand chose. Se retournant la jeune elfe vit le guerrier qui s’approchait d’elle, celui ci se mit à la sécher avec une douceur et une tendresse qui l’étonna. Mais elle ne s’en plaignait pas, c’est vrai qu’en le voyant elle l’aurait penser un peu brute sur les bords mais apparemment non. Ou peut être ne l’était-il pas encore. Le rebelle se mit à parsemer son cou de baisers brûlants, lui arrachant ainsi un long frisson. Mais ce n’était plus ce frisson de dégout qu’elle avait lorsqu’elle l’avait rencontré. Non … c’était un frisson de plaisir, d’attente, d’envie. Le chef rebelle lui murmura quelque chose à l’oreille, ce qui la fit doucement sourire. Elle lui répondit dans un murmure amusé.

- T’es lourd … t’es vraiment lourd.

<. A peine avait-elle finit se phrase qu’il laissa tomber la serviette, l’attrapant doucement par la taille pour l’attirer contre elle, lui volant un premier baiser. La jeune elfe passa ses mains dans la nuque du jeune homme, l’embrassant avec fougue, passion. Une de ses mains continua à se balader dans la chevelure du rebelle, tandis que son autre main se mit à caresser son torse. Reculant légèrement la tête elle l’observa un court instant avant de l’embrasser à nouveau. Elle sentait ses mains qui vagabonder sur son corps. La température montait d’un cran, un désir s’animer, flamboyant. Les caresses de l’elfe se firent plus caressante, pressante. Les caresses du jeune homme quand à elles, lui arrachait de doux frissons. Amusé elle le força à reculer à pas lent, lorsqu’il heurta le lit elle le poussa doucement dessus, se mettant à califourchon sur lui. Rejetant ses cheveux en arrière elle se pencha, l’embrassant de nouveau avec fougue, ses mains lui caressant le torse.

Les paroles de Drathir le firent rire. Oui, il n'aurait jamais pensé cela d'elle, il lui donne encore une occasion de se refuser à lui pourtant la température semble monter encore et encore. Elle frissonne sous les mains expertes du chef. Qui pourrait soupçonné que ses mains qui caressent avidement son corps tiennent des armes tachés de sang ? C'est sa personnalité après tout. Et pour le coup, Drathir n'est pas passive, on pourrait même aller jusqu'à dire qu'elle mène la danse. Une danse ancestrale qui ne nécessite aucun mot... Celle ci sera suivit d'autres pendant la nuit. Enfin, ils s'endorment ensemble, blottis l'un contre l'autre.

Quelques heures plus tard, Dan se réveille tenant dans ses bras la jolie assassine, une bonne nuit vraiment. Il se lève délicatement pour ne pas la réveiller. Il doit être 4h du matin environ, tout le monde dort, et si lui n'a plus besoin de sommeil, habitué a se ressourcer en seulement quelques heures ce n'est pas le cas de Drathir, ou des autres. Il se débarbouille rapidement dans la salle de bain avant de s'habiller pour la nouvelle journée qui démarre. Drathir à tout vu, tout senti cette nuit alors pourquoi cette pudeur ? C'est son caractère, tout simplement. Et puis, si elle a eu le temps de voir la grande cicatrise qui démarre au dessus de sa main et se finit sur son torse, il préfère ne pas trop la montrer. Signe qu'il n'est pas invincible. Faux... Cette blessure était il y a tellement longtemps, maintenant il excelle partout. Il contrôle son impulsivité, il n'est plus le gamin perdu qu'il était à l'époque de Kyssiane ou de ses débuts chez les rebelles. Non, il a grandit. Rien qu'à ses pensées il passe sa main sur le bureau de rage, faisant tomber tous les papiers qui l'occupe. Il sert le poing, mais cette nuit il n'est pas seul. Il ne va pas réveiller la jeune femme qui a occupé son corps toute cette nuit alors qu'elle ne pourra pas faire grand chose pendant les quelques heures avant qu'ils ne se séparent.
Il ramasse les papiers en silence avant de se pencher d'un peu plus près dessus, travailler, encore et encore. Une autre facette de la personnalité de Rydson. La personnalité brutale et terrifiante de quand il est en colère, celle douce et tendre qu'à découvert un peu plus tôt Drathir, et cette troisième, calculatrice au possible.
Il entend les draps bougés et voit la jeune femme papilloner un peu pour se réveillé. Il lui sourit.

- Bonjour... mais tu peux dormir encore un peu, il ne doit pas être 5h encore.

Sa voix est douce, mais teinté... de rien finalement. Teinté d'un profond vide et manque. Il manque les émotions, les sensations derrière sa voix. Un vide qu'il y a malheureusement partout chez Rydson. Il a fermé son coeur et jeter la clef. Ce n'est plus qu'un robot sans émotions faisant aux autres ce qu'il n'aimerait pas qu'on lui fasse, sauf qu'avec le temps, il a appris à le faire plus vite que les autres.
Son regard se perd sur l'apparence de Drathir, elle est belle aux portes du sommeil, décoifée par leurs jeux nocturnes. A-t-il seulement pris une fois la peine de la regarder vraiment...?

<. La jeune femme se réveilla dans les bras du rebelle. Celui ci s’écarta doucement, ne voulant la réveiller. Pourtant elle ne dormait plus, se contentant d’écouter en silence. Elle l’entendit qui se débarbouiller, puis elle l’entendit qui s’habiller. Encore une fois elle se taisait, écoutant. Elle l’entendit se crisper, effleurant avec rage le bois d’un quelconque meuble ou bureau, elle ne savait pas très bien. La jeune elfe dut retenir un soupir, devinant ce qui le tracassait. Cette cicatrice … elle l’avait remarqué bien sûr, ce n’était pas compliqué. Elle n’avait fait aucun commentaire là dessus, sachant le jeune homme de nature colérique autant ne pas parler de ce sujet qui était sûrement fâcheux. Cependant elle sourie, doucement. Elle avait peut être plus de difficulté à cacher ses sentiments mais elle, elle avait laisser son passé derrière elle depuis bien longtemps. Rydson semblait encore y penser, un passé qui ne lui plaisait pas. Elle l’entendit alors qui ramasser les papiers qui venait de tomber. Finalement elle décida de se réveiller, enfin de lui montrer qu’elle était réveillée. Aussitôt il se tourna vers elle, lui souriant doucement et lui parlant d’une voix vide. Cruellement vide de tout sens et de tout sentiment. Elle ne le reconnut pas, d’habitude il y avait toujours quelque chose qui teinté sa voix. Même si il s’agissait d’ironie ou une voix cassante. Mais là rien … cependant elle s’abstint de tout commentaire. Mais lorsqu’il lui annonça qu’il n’était même pas 5 heures elle sursauta. Sans explications elle fila se débarbouiller avant de s’habiller, mettant des habits de cuir noir, souple. Puis elle se tourna vers lui, marmonnant, amusée.

- Sérieusement tu savait pas que j’aimais pas tuer en plein jour ? J’ai tes cinq gugus’ à avoir je te rappelle.

<. Elle lui sourie doucement et alla dans un coin de la pièce, mettant sa ceinture elle raccrocha sur celle ci sa dague. Une fois prête elle alla voir Rydson, jetant un bref coup d’œil à ses papiers elle finit par lui dire.

- Dis toi que dans trois jours maximum tes cinq taupes sont mortes.

<. Passant sa main sur la joue du rebelle, la jeune elfe finit par se détourner de lui et se dirigea vers la porte. Elle l’ouvrit et sortit dehors, refermant doucement la porte derrière elle. Il fallait d’abord qu’elle passe chez elle récupérer son arc et ses flèches, c’était ce qu’elle préférait utiliser pour exercer son métier. Et même le brouillard qu’il y avait dehors ne l’arrêtera pas. Elle était une archère extrêmement douée et c’était pas un peu de brume qui l’empêcherait de viser juste. Elle mis sa main dans sa poche, effleurant le morceau de papier sur lequel figurait les noms des hommes qu’elle devait abattre. Elle se concentrait sur ses cibles, rien d’autre. En fait elle tentait d’oublier la nuit qu’elle venait dépasser. Irritée elle faisait tout pour oublier, ne plus y penser. Pourquoi ? C’était trop compliqué à expliquer … elle n’avait pas envie d’y penser.

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