x Sans aucune règle x [Sujet Terminé].

<. Le vent soufflait avec douceur, une brise caressante qui effleura le visage de la jeune femme. Depuis combien de temps marchait-elle ? Une demi heure au moins. Elle errait dans la cité, sans un mot. Dans un lieu où elle ne devrait pas se trouver, normalement. Mais depuis quand respectait-elle les règles ? Elle jouait à un jeu dont elle connaissait que trop bien les règles, un jeu dangereux mais qui l’amusait, apportant un peu d’adrénaline dans sa vie monotone. Le temps passait, lent… cruellement lent. Et l’ennui commença à gagner la jeune femme. Celle ci portait actuellement des vêtements en cuir noir, enveloppée dans une cape aussi sombre que ses habits, encapuchonnée, elle se balader tranquillement sur le port. Mais même cachée, elle ne tentait pas de dissimuler ses atouts comme son agilité. Elle esquivait les passants avec aisance, se faufilant parmis eux pour se frayer un passage parmis la foule. Rapide et silencieuse, elle était le serpent. Ce reptile qui se glisse partout, là où on s’y attend le moins. Et justement, qui aurait put penser qu’une femme venant de l’Empire de Rysenderk, oserais se montrer là où elle ne devrait pas être, autrement dit dans l’Empire ennemi, celui d’Arcanae. Mais bon, c’était le risque et le danger qui gouvernait sa vie, cela n’était pas prêt de changer. Drathir esquiva de nouveau un passant, quand un enfant un peu trop turbulent la heurta de plein fouet. Elle n’avait pas bouger. Vacillant à peine en sentant le gamin qui la heurter de toute ses forces, comme si il l’avait fait exprès. Et c’était le cas, sauf qu’il n’avait sûrement pas prévu que se serait lui qui tomberait. La jeune elfe s’agenouilla, plongeant ses yeux vert comme une émeraude dans ceux du garçon. Un sourire mauvais se dessina sur son visage, et même le gamin put le voir. Tendant la main elle murmura dans un souffle menaçant, aussi froide que la mort.

- Rend moi ma bourse immédiatement.

<. La voix était froide mais calme, c’était un ordre, et elle ne tolérerais aucune protestation. Elle savait très bien que ce garnement avait tenter de lui voler sa bourse. Il avait échoué, et il avait intérêt à vite lui rendre si il voulait rentrer chez lui en un seul morceau. Le regard de la jeune femme brillait d’un éclat si dur que cela acheva le garçon, celui ci avala avec difficulté sa salive et tendit une main tremblotante, dans celle ci se trouvait la bourse de l’elfe, vers Drathir. Celle ci récupéra aussitôt son bien, se releva et s’éloigna en enjambant le gamin. Elle poursuivit sa route, silencieuse. Elle jeta un coup d’œil au port, de nombreux bateaux étaient encore là, mais pas pour longtemps. Une voix grave la tira de sa rêverie, dans un sursaut elle recula, se cachant derrière un mur. Juste à temps. Un groupe de soldats, ils étaient au moins 15, passa devant elle. Heureusement qu’ils ne l’avaient pas vu, ces soldats avait la fâcheuse manie de poser trop de question. Même si elle était habile, elle n’était pas sûr à cent pourcent de passer l’interrogatoire, aussi elle avait donc préféré de l’éviter. Une fois que les hommes passèrent elle reprit sa route, tranquillement.

Contrairement à beaucoup d'autres Démons, Maelstrom n'avait en acun cas le problème du physique démoniaque, il pouvait donc très facilement déambuler dans les rues de n'importe quelles cités. Comme d'habitude, Rage marchait d'un pas fluide et lent, il aimait prendre son temps dans les villes, observer les choses et en prendre une de temps en temps et ce toujours avec discrêtion. S'arrêtant devant l'étable du boucher de la ville, Maelstrom fixa l'homme et il lui répliqua :

" Combien pour cette volaille ?

- Deux pièces.

- Très bien, mettez-en moi deux.

- Très bien Mon Seigneur. Tenez."

Une fois mises dans un sac, le marchand tendit ce dernier et Maelstrom donna ce qu'il devait. Dans d'autres circonstances, il aurait intimidé le marchand afin que celui ci les lui offrent, mais ici, en pleine ville le risque été trop grand. Reprennant la route, Maelstrom entendit quelque chose qui l'attira en direction d'un jeune enfant et d'une jeune femme. Celle ci semblait avoir pris un ton autoritaire afin que l'enfant l'écoute sans broncher. Intrigué et en même temps intéressé, Maelstrom avança auprès de la jeune femme et lui répliqua d'une voix calme et posée :

" Je vois que vous avez fais connaissance avec certains jeunes de cette ville."

Affichant un sourire amical, Rage ne laissait prétendre aucunement son but, si but, il y a...
La plupart du temps, l'Archimage ne fait jamais quelque chose sans en avoir un intéret certain pour le final. Qu'avait cette jeune femme pour que le démon s'intéresse à elle ? Peut être rien, mais dans le doute, Maelstrom préférait tenter quelque chose pour être sûr...

<. La jeune femme se retourna et tomba face à un homme plutôt agé. Déception immédiate. Maintenant les vieux l’abordait ? Quelle chance. Drathir grinça des dents, n’ayant qu’une envie, celle de lui foutre un bon coup de poing pour être débarrasser de ce fardeau. Mais sa raison la retint, qu’est ce qu’il lui prouvait qu’il n’était pas un des nombreux magiciens au service de Sydrak ? Ou bien même qu’il venait d’ailleurs. En tout cas il ne venait pas de Rysenderk, ça c’était une certitude. La jeune femme l’observa de haut en bas, quand la voix du vieil homme s’éleva. Elle plongea son regard vert émeraude dans le sien et répliqua d’une voix calme mais ironique.

- Je vois surtout que je fais connaissance avec vous, mon seigneur.

<. La jeune femme avait pris soin d’accentuer le mot « mon seigneur », accentuant par la même occasion l’ironie qui avait fait vibrer sa voix. Drathir lui fit une révérence, un sourire narquois se dessinant sur son visage. Elle se moquait de lui, ouvertement. Elle ne savait pas les risques qu’elle prenait, mais comment aurait-elle put se douter qu’elle avait devant elle le bras droit d’un monstre qui était censé avoir disparut, qui était censé n’être qu’une légende ? Et puis physiquement ce vieil homme avait l’air humain, était humain même. Jetant un coup d’œil autour d’elle, Drathir se retint de sursauter en découvrant de nouveau les soldats. Et ceux ci s’avançaient vers eux. Merde … la jeune elfe ne laissa rien paraître et se tourna de nouveau vers le mage, silencieuse. Les soldats passèrent devant eux sans leur accorder un regard, à part un des guerriers qui l’observa avec envie. Instinctivement, la jeune femme enroula ses doigts autour de la poignée de sa dague qui pendait à sa ceinture, mais le soldat s’éloigna sans un mot. Rassurée elle observa de nouveau le mage et déclara, ironique, en voyant son sac dans lequel se trouvait deux volailles.

- Tiens. On fait ses courses ?

L'Ancien se tenait devant la jeune femme, celle ci était très visiblement une Elfe et comme tout Elfe qui se respecte, elle était d'une grande beauté, le visage fin, le corps svelte et athlètique, ainsi que les fameuses oreilles en pointes. Tout chez cette jeune demoiselle désignait la fragilité et la nïaveté mais comme d'ahbitude, il ne fallait jamais se fier aux apparences, elles sont souvent trompeuses. Son interlocutrice semblait jeune mais il était fort probable qu'elle ai dépassée le siècle depuis un petit moment déjà. Lorsque celle ci montra une certaine arrogance envers Maelstrom, ce dernier comprit, à coup sûr, qu'elle avait plus de 100 ans. De par sa longue expérience, l'Archimage savait que les Elfes ne de moins d'un siècle ne présentaient pas la même arrogance que ceux ayant passés le premier siècle. Cet état esprit né de l'impression de puissance que peuvent ressentir les nouveax centenaires car plus ils vieillissent, plus ils deviennent. Bien sûr après le demi-millénaire, cela est de moindre importance, mais avant, surtout les deux premiers siècles, l'ivresse de l'âge peut prendre certains Elfes...surtout ceux qui ont un penchant pour le chaos et les ténébres...
Ce qui arragea grandement le vieux sage, car la corrumption ne sera que plus facile. La jeune femme répondit donc avec une fausse note de respect dans la voix. Le fait d'appuyer sur les deux mots "mon seigneur" montrait bien qu'elle ne savait pas à qui elle s'adressait, ce qui déclencha quelque chose de relativement rare chez le démon-humain, une chose que peu de personnes pouvaient pretendre se vanter d'avoir vu...Rage souriait. Mais pas d'un sourire montrant son sadisme habituel, ce sourire là montrant l'intérêt que portait Maelstrom envers la jeune bougresse*...
Alors que le bras droit du Roi-Démon allait répliquer, ce dernier vit le regard inquiet de la jeune femme lorsqu'une patrouille passa à coté des deux comparses. Le geste discret et instinctif de prendre sa dague n'échappa pas aux yeux de l'Archimage, elle semblait vraiment très anxieuse et ne semblait pas apprécier la présence des gardes, surtout lorsque l'un d'eux fixa avec convoitise la jeune Elfe. Faisant abstraction de la patrouille, Maelstrom répliqua lentement, d'une voix grave mais rassurante au possible :

" Je vois que le sarcasme est votre fort...En revanche ce n'est pas le cas de la garde, n'est-ce pas ? Auriez vous eu des démélés avec les autorités ?"

L'Archimage savait déjà ce que la jeune femme allait répondre, il y avait de fortes chances pour qu'elle nie cela, mais Rage savait qu'elle était pas ce qu'elle laissait prétendre, une femme simple, sans problèmes et qui vivait sa vie du mieux qu'elle le pouvait. C'était tout le contraire, elle semblait aimer prendre des risques, se savoir devant un défi et ainsi se prouver à elle même qu'elle pouvait le faire...
Un orgueil naissant, capable de se voir développer de façon intense et profitable, voilà ce que voyait Maelstrom chez son interlocutrice. Peut être même une future éléve comme Cicely...
S'extirpant de ses souvenirs, le vieux sage fixa la jeune Elfe et reprit :

" Je suis sûr que vous êtes ici pour une raison bien précise. Quel âge as-tu Elfe ? La centaine, peut être un peu plus ?"

Maelstrom ne pouvait rester sans réagir devant la jeune femme, il savait que le seul moyen que cette dernière le suive sans dire un mot et devient un de ses nombreux serviteur, il se devait d'être plus menaçant et plus expansible sur sa situation, c'est pour quoi il reprit avec plus de hargne :

" Même avec 3 siècles de vie, jeune créature, tu n'aurais même pas la moitié de mon âge, alors épargne moi tes sarcasmes ! Que viens-tu faire ici ?! Dois-je faire revenir cette patrouille ?"

Cette fois, les mots étaient clairement une menace, le sourire sadique sur le visage du démon lorsque celui ci répliqua la dernier question prouvait à quel point ce dernier avait les idées très sombres et très intéressées...

<. La jeune femme l’observa et fronça les sourcils, non mais il se prenait pour qui ? Pour le roi ? Elle resta cependant impassible, son sourire narquois toujours perché sur ses lèvres. Amusée. Oui c’était le mot, cet homme se croyait plus malin, plus fort. Peut être même se croyait-il invincible. C’était triste, pitoyable. Vivre de ses illusions, quoi de plus regrettable ? Il pensait tout savoir de la vie, tout savoir d’elle. il se faisait des idées, pas grave, le jeu tournait à son avantage. Il fallait juste qu’elle prenne ses précautions, ne pas en faire trop, tenter d’en apprendre sur ce qui semblait être un adversaire puis ensuite attaquer. Mais pas tout de suite, elle devait d’abord en apprendre plus. Qui était-il ? D’où venait-il ? L’homme prit alors la parole, une voix grave, masculine malgré son grand âge, une voix qui se voulait rassurante au possible. Il tentait de l’attirer, l’attirer dans un piège sournois, la corrompre. Cela sautait aux yeux, une évidence. Elle répliqua, tranquillement, d’une voix assuré.

- Des problèmes avec l’autorité ? Non. Personne n’a rien à me reprocher à l’heure actuelle.

<. La jeune femme l’observa, silencieuse. Fronçant les sourcils. Il s’occupait de choses qui ne le regardait absolument pas. Empruntant un chemin, un tunnel. Plongé dans le noir il avançait à l’aveuglette dans le chemin qui formait sa vie, et personne n’en avait le droit ! Elle allait le renvoyer, personne ne se mêlait de sa vie privé, personne ! Elle était libre, aucun homme, aucune femme sur terre ne pouvait entraver ses ailes. Elle ne serait l’élève de personne, elle avait déjà suivit un apprentissage et celui ci était finit. Elle était devenu un assassin renommée et cette vie lui convenait. Traquer et tuer, voilà les deux mots qui formait son existence. Plongé dans ses pensées, l’homme sortir de sa rêverie et posa une nouvelle question. Encore une … et cette question était encore plus personnelle encore. Pensait-il réellement qu’elle lui parlerait d’elle comme ça ? Pensait-il qu’il pouvait s’incruster dans sa vie avec une simplicité aussi déconcertante ? Non …

- Les raisons pour lesquels je suis ici ne regarde que moi, tout comme mon âge.

<. La tension montait, petit à petit. Sa voix, qui au début était juste ironique, était désormais dur et froide. Sèche, elle ne voulait plus entendre une seule question, cela pourrait mal tourner. Mais cela n’arrêta pas le mage dans son élan, il poursuivit d’une voix menaçante. Une voix qui ne la fit même pas frémir, impassible elle esquissa un sourire narquois, ironique, moqueur. Pensait-il réellement qu’il l’impressionnait ? Elle avait plutôt l’impression que chacun de ses mots lui coûtait en force, en énergie. Et elle répliqua, sa voix était froide, une menace.

- Je me fiche complètement que vous soyez plus âgé, croyez vous que cela vous donne plus de droits que moi ? Même pas dans vos rêves les plus fous ! Maintenant je vous le répète, ce que je fait ici ne regarde que moi, et puis appelez la garde si ça vous chante. Croyez vous vraiment que j’ai peur ? Maintenant taisez vous, et occupez vous de vos volailles.

<. C’était une promesse. Une promesse de mort … plus jamais il ne devait s’occuper de ses affaires !

Comme si attendait l'Ancien, la jeune femme était très attachée à sa liberté, elle voulait en aucun cas se laisser prendre et encore moins se rendre esclave de quelqu'un d'autre. L'esprit de la jeune femme était encore plus intéressant que le pensait Rage, elle semblait avoir une force intérieur qui la poussait inexorablement vers la confrontation lorsqu'elle se trouvait devant des personnes qui voulaient choisir pour elle. L'interlocutrice de Maelstrom montrait une hargne et une ferveur que ce dernier n'avait qu'une seule fois auparavant...Cicely.
De par beaucoup, la jeune inconnue ressemblait à Cicely, la même haine et la même volonté d'être libre coulait dans les veines des deux jeunes femmes. Depuis plusieurs décennies Maelstrom n'avait pas entendu parlé de son ancienne apprentie, ce qui, malgré ce qu'il était, le rendait assez triste. Lui qui avait espéré revoir cette jolie jeune femme, le démon avait juste apprit qu'elle avait retrouvé son frère mais depuis cette dernière nouvelle, le vieux sage n'apprit plus rien sur cette dernière, comme si elle avait disparut de la surface de la planète...
De nouveau, Maelstrom se fit violence pour reprendre le cours de ce qu'il faisait, fixant ainsi son interlocutrice. L'Archimage afficha un sourire amusé face à la colère de l'Elfe centenaire. Toujours avec son sourire au visage, le bras droit ce contanta de réplique simplement et lentement :

" Intéressant..."

Effectivement, intéressant était bien le mot, sans même savoir le risques qu'elle prennait, elle osait tenir tête à Maelstrom, bien que la comparaison ne puisse réellement se faire, ce dernier était comme son Roi, il voulait arriver à ses fins de n'importe quelle manière. Souriant toujours, l'Ancien répliqua :

" Tu es impertinante, je pourrais te tuer d'un simple revers de la main...Mais je ne vais pas le faire...Pour l'instant, je n'ai pas besoin de tes services, mais bientôt. Sache que où que tu ailles, je te retrouverais, le vent me dira où tu te trouves. N'oublie jamais une chose, jeune créature, à plus d'une reprise ton intrépidité servira, mais un jour, elle te fera défaut. Ne bouscule jamais trop l'avenir, tu pourrais en perdre le contrôle à chacun de tes sarcasmes."

Tout en disant cela, l'homme s'approcha un peu plus de la jeune inconnue et d'un simple geste discrêt de la main droite, un anneau de vent invisible se forma autour de la gorge, des poignées et des chevilles de la jeune femme, l'empêchant de faire le moindre mouvement, dont celui de prendre sa dague. Puis, s'approchant encore plus, l'Archimage murmura à l'oreille de la jeune Elfe :

" Je peux faire ce que je veux de toi, sans que personne ne s'en rende compte..."

Une fois sa petite démonstration de faite, Maelstrom relacha sa prisonnière, faisant disparaître les anneaux de vent. Restant à la même distance, l'Ancien souriait toujours à l'idée de voir la jeune inconnue finir dans les rangs du Roi Dradrök et ainsi pouvoir profiter de ses talents d'assassin...
Rage, bras croisés dans le dos, portant toujours son sac de volaille, reprit rapidement :

" Je sais que tu n'agis que lorsque tu es payé et mon...supérieur est en mesure de te payer beaucoup plus que tu ne le désir. Je te propose donc un contrat qui stipulera que tu es au service, tout comme moi, de ce fameux supérieur. Le prix tu choisiras sera bien évidemment vu par lui, mais je ne pense pas que cela le dérange. Alors ? Acceptes-tu ?"

Une offre de service comme celle ci ne se trouve pas deux fois...

<. La jeune femme l’observa, il continuait. Parlant d’une voix prétentieuse, comme si il se croyait plus fort, plus puissant. Cette impression de supériorité qu’il voulait donner la mettait tout simplement hors d’elle. Il l’agacer, à un tel point qu’elle avait envie de le tuer, là, tout de suite, maintenant. Le faire taire à tout jamais, pour toujours. Mais elle ne pouvait pas, déjà elle n’avait pas le droit d’être là, alors si en plus elle se faisait remarquer s’était foutu. Et il continua à ramener sa science, encore et toujours. Se croyant plus malin, pensant qu’il savait plus de chose. Elle écouta tout ce qu’il avait à lui dire, décidant de tout lui déballer en même temps, un unique coup puissant et cassant. Mais pas encore …. Un sourire narquois se dessina sur son visage quand il parla du vent. Elle répliqua, cassante.

- Le vent ne murmure des choses qu’a ceux qui savent l’écouter. Tu ne fait pas partie de ces gens …

<. Son sourire disparut bien vite. Elle sursauta en sentant ce vent, ce courant d’air qui semblait la ligoter aussi efficacement que le ferait une corse. Elle tenta de bouger, faisant des gestes violent pour se débarrasser de ces liens invisible. Rien. Cette démonstration lui avait servit, servit à comprendre la puissance de son interlocuteur. Il s’agissait d’un mage particulièrement puissant, elle ne faisait pas le poids et elle le savait. Elle ne tenterait pas le diable avec lui. Du moins elle ne l’aurait pas tenter jusqu'à ce qu’il s’approche d’elle, lui murmurant au creux de l’oreille qu’il pouvait faire ce qu’il voulait d’elle en cet instant. Cette impression d’être piégé, enfermé, lui fit l’effet d’un coup de poing au ventre. Si il ne l’avait pas relâcher elle en aurait peut être suffoquer. Sa liberté … elle en avait besoin. Tout les liens, toute les chaînes qui pouvait entraver ses ailes lui faisait mal, plus efficacement que le ferait la lame d’un sabre. Il la libéra, elle se massa la gorge, sans un mot. L’ancien poursuivit, lui proposant une affaire qui valait le coup. N’importe quel assassin aurait aussitôt accepter, elle se doutait très bien qu’on pouvait lui offrir énormément d’argent. Seulement le mage avait commis une grave erreur. Il l’avait approcher, enchaîner. Bref un ensemble de chose qu’elle ne pouvait pas laisser passer. Son regard s’assombrit, froid, dur et cruel. Et contre toute attente elle lui cracha au visage avant de murmurer.

- Plutôt crever … VENTUS !

<. Sa main avait fouetter l’air, lançant son sort. Un sort plutôt faible mais suffisamment efficace pour l’occasion. Le vent força le mage à reculer, le mêlant ainsi à la foule. Aussitôt elle fit demi tour et s’élança, rapide, souple. De nouveau c’était le serpent qui faisait place. Elle s’approcha au grand galop d’une maison plutôt basse et en un bond elle s’agrippa au rebord du toit. Elle se hissa avec une facilité déconcertante sur le toit, jeta un dernier regard au mage. Leurs regards se croisèrent, une ultime fois. Et dans ses yeux verts brillait un éclat dur, froid. Elle le retrouverait, et elle le tuerait. Un jour … quand elle serait plus forte, elle le prendrait par surprise. Puis elle s’éloigna, sautant sur le toit suivant elle s’échappa. Disparaissant au loin …

Maelstrom resta impassible lorsque la jeune Elfe fit la remarque sur la symbiose dont ne jouissait pas ce dernier car il savait que ce n'était que de la provocation. Ce qui surprit le vieux sage, ce n'était certainement pas le refut, mais l'attaque qui suivit ce refut. Elle était donc magicien également, qui plus est de l'air, ce point ci était très intéressant pour Rage, il lui apprennait un peu plus de sa nature, car la plupart des Venteux, la liberté était bien plus sacré que n'importe quel artefact ou même encore la nourriture. Fixant la jeune femme grimper et fuir, celle ci se retourna et tomba sur le regard amusé du démon, ce dernier ne voyait pas d'intérêt à la poursuivre. Il aurait pu la rattraper en l'espace de cinq secondes, mais pour l'instant, il ne voyait pas l'utilité de l'obliger à quoi que se soit, comme pour Cicely, les choses se feront d'elles même. Lorsque le moment viendra, c'est elle qui viendra à la rencontre de son destin. Ne prettant plus d'attention à la jeune Elfe, Maelstrom fixa les personnes alentours et répliqua :

" Ne vous inquiètez pas, reprennez vos occupation."

Et sans chercher à comprendre d'avantage plus, les passants ainsi que les marchands reprirent leur affaires comme si de rien n'était, hurlant et brillant la qualité de leur produit plus qu'un autre. Et c'est dans ce brouhaha de marché que l'Archimage Noir reprit sa route dans les méandres de la ville...

HRP : Il faut bien une rencontre à un moment donné, quelle soit courte ou non Very Happy

J'adore vraiment ta façon d'écrire, tu es très douée Wink

~SUJET CLOS~