Sortie nocturne. [LIBRE]

La nuit venait tout juste de tomber. Les étoiles scintillaient en compagnie de la lune, offrant généreusement une once de lumière au monde de Tillochnovsk. Maarovsk était une ville extrêmement active, même après le coucher du soleil. Les ruelles étaient animées, et les tavernes ne fermaient jamais leurs portes. Une silhouette se déplaçait en silence, un long manteau accompagnant ses mouvements avec fluidité. Quelques cheveux blonds comme les blés s'échappaient de la capuche sombre de la jeune fille, mais ils étaient difficilement visibles. Espiphestä connaissait parfaitement cette cité, et s'y dirigeait avec une facilité surprenante. Elle ne cherchait pas; elle savait où aller. Après une dizaine de minutes de marche, la jeune fille s'arrêta devant une auberge. Elle y entra sans une hésitation, rabattant légèrement plus sa capuche sur sa chevelure. Elle s'approcha du petit comptoir, et s'arrêta devant un homme d'une quarantaine d'année, les yeux rivés sur elle. La prêtresse lui adressa un regard sévère, et prit la parole d'une voix assez basse pour que personne n'entende :

- Bonsoir Gaventar. Ne me regarde pas ainsi, tu risques d'attirer l'attention. Je viens t'apporter quelques pièces en gage de remerciement pour ton implication dans la dernière embuscade. De nombreux Moldrakiens y ont trouvé la mort, tu as eu une brillante idée.

Elle lui lança une petite bourse qu'il attrapa au vol, puis elle s'éclipsa, n'attirant pas un seul regard. Elle sortit de la petite auberge et se dirigea vers un recoin tranquille où elle pourrait s'arrêter une petite heure pour observerla lune en toute tranquillité. Son regard était vide; elle réfléchissait. Elle avait donné une journée de repos à sa garde du corps, prêtextant qu'elle resterait toute la nuit dans sa chambre à méditer. Evidemment elle avait réussi à s'eclipser sans qu'un seul garde ne s'étonne de son absence. Elle était passée maitre dans l'art de la discretion. Son "métier" obligeait. Elle ôta son capuchon, respirant avec bonheur cet air frais et agréable. Elle n'aurait surement pas du; déjà trois brigands se jetaient à sa poursuite. Elle ne s'en rendit pas compte tout de suite. Après quelques minutes de marche, il ne fut pas dur de le savoir. Ils étaient très peu discrets. Elle tourna dans une petite ruelle; une impasse. Elle sourit très discrètement, et se retourna, faisant volte face aux trois voleurs qui la regardaient en ricanant. L'un d'eux lui lança:

- Ton argent ma jolie!
- Viens donc le chercher.

Répondit-elle sur un ton de défis. Les trois hommes se lançèrent des regards étonnés; les femmes qu'ils détroussaient d'habitude devaient certainement hurler de peur, balançer leur bourse et s'enfuir. Ce qui n'était pas le genre d'Espiphestä. Elle rejeta ses cheveux blonds doré en arrière, et leur adressa un regard franc. Il voulait en quelque sorte dire "ne vous approchez pas ou vous le regretterez". Evidemment les trois voleurs ne pretterent pas attention à ce regard d'avertissement, et s'avançèrent en sortant leurs dagues de leur fourreaux. La jeune fille sourit, et leva le bras doucement. Elle ferma les yeux; certes le sort qu'elle allait lancer ne manifestait pas une immense concentration, mais elle voulait uniquement cibler ses pouvoirs. C'était une sorte d'entrainement. Au final, ces trois crétins étaient bien tombés. Elle rouvrit les yeux et se sentit embrasée par une flamme pour l'instant invisible :

- Brasierer +

Cria-t-elle sans véritablement s'en rendre compte; la puissance qu'elle possédait s'emparait d'elle, la poussant à des actes non prémédités. Mais celui-ci était approprié. Une lueur d'effroi alluma les trois regards des brigands; une grosse boule de feu se rua sur eux, les projettant dans les airs. Ils s'étalèrent au sol quelques mètres plus loin, inconscients. Espiphestä sourit, et se laissa tomber contre le mur derrière elle. La prêtresse n'était point fatiguée; seulement soulagée. Elle avait besoin d'utiliser la magie régulièrement...

<. Un bond. En un seul bond elle venait de sauter d’un toit à l’autre, souple, agile. Se faufilant, glissant tel un serpent elle courrait sur les toits dans un silence complet N’entendant que sa propre respiration, douce et régulière. Elle cherchait, où plutôt elle pister. Traquant une proie qu’on lui avait désigné, chassant, le suivant pour ensuite le tuer. Mais qui donc ? Un simple voleur, qui normalement n’aurait pas mérité l’acier de sa lame, mais elle avait était payé plus que convenablement et cela suffisait. Parce que à son avis, cette course ne servait à rien, l’homme qui l’avait engagé voulait qu’elle tue un homme et qu’elle récupère les pièces de collection qu’il lui avait volé. De stupide pièces de collection ! Juste pour ça il engageait un assassin ! Mais bon elle n’allait pas se plaindre, il la payait bien, cela ne durerait que quelques seconde et elle rentrerait chez elle comme si de rien n’était. Drathir continuait donc de courir, du haut du toit d’une maison elle sauta à terre, effectuant un salto silencieux avant d’atterrir souplement au sol. Elle reprit alors sa course. Elle portait des habits de cuir noir, une légère cape également couleur ébène sur ses épaules. Elle entendit alors des voix d’hommes, ils étaient trois. Ils se trouvaient derrière cette maison, qui était trop haute pour qu’elle puisse sauter dessus. Elle escalada alors la paroi rocheuse, trouvant des prises stables et accessible, commencent son ascension. Non … elle n’escaladait pas la paroi, elle dansait littéralement dessus. Ses mouvements étaient souple et empreint d’une aisance dont elle était fière, rapidement elle se hissa sur le toit, observant la scène qui se déroulait sous ses yeux.

Une jeune femme se trouvait face à trois voleurs, et parmis eux, son homme. Enfin l’homme qu’elle devait abattre. Un simple voleur, lourdeau et nullement effrayant. Du moins il ne l’effrayait pas, quand serait-il de cette jeune femme qui leur faisait face ? Celle ci ne s’inquiéta pas. Les voleurs désirait son argent, elle les défia de venir chercher sa bourse, ils hésitèrent mais s’approchèrent d’elle. Ils le regrettèrent amèrement… elle leur lança un sort puissant. Drathir fronça les sourcils, plissa les yeux pour tenter d’apercevoir le visage de cette inconnue. Elle comprit alors de qui il s’agissait… La prêtresse de Sydrak… La jeune elfe l’observa en silence puis jeta un coup d’œil aux hommes à terre. Ils étaient inconscient. Tant mieux, elle n’aurait pas apprécié qu’on tue sa proie, elle n’avait pas traqué cette homme une bonne partie de la nuit pour rien. D’un bond souple elle atterris silencieusement au sol, un mince nuage de poussière s’envola lorsque ses pieds touchèrent terre. Sans un regard pour la jeune blonde, elle s’approcha de l’homme qu’elle devait abattre. Sortant sa dague elle se pencha vers l’homme et lui trancha la carotide, le tuant pour de bon. Elle le retourna et se mit à fouiller ses poches, cherchant les stupides pièces de collection que celui qui l’avait payé affectionné tant. Lorsqu’elle trouva la bourse qui les contenait, elle rangea celle ci dans une de ses poches et recula, se glissant le plus possible dans l’ombre, ne voulant que la prêtresse ne la reconnaisse ou du moins en conclut qu’elle n’était pas d’ici mais bien du royaume ennemi. Drathir l’observa, silencieuse. La jeune femme possédait une longue chevelure blonde, des yeux bleus perçant, une aura de puissance et d’assurance se dégageait d’elle. Plus aucun doute, il s’agissait bel et bien de Espiphestä Wicalia… Surtout ne pas chercher les ennuis. La puissance magique de la prêtresse était redoutable, autant ne pas s’y frotter. Et puis pourquoi Drathir restait là ? Sa mission était remplie, elle avait les pièces de collection et elle n’avait plus qu’a retourner voir celui qui l’avait acheté pour recevoir son argent. Mais non … elle restait là, immobile, se contentant de fixer en silence la jeune blonde.

(Contente que ce soit toi I love you

)

La jeune fille restait assise contre le mur, ne se souciant même pas de son visage découvert. Elle se sentait tellement bien. Elle n'avait plus qu'à attendre que ces trois crétins se réveillent, pour ensuite s'enfuir en courant comme les pleutres qu'ils étaient. Elle se redressa légèrement; un bruit extrêmement léger avait eveillé ses sens. Jaillissant de nulle part, une silhouette fine et agile atterit non loin de la prêtresse. Elle se leva vivement, complètement prise au dépourvu. C'était bien la première fois que quelqu'un débarquait ainsi sans que la jeune fille ne l'ai vu. Espiphestä haussa les sourcils, la suivant du regard lorsqu'elle se dirigea vers un des trois brigands toujours étendus au sol. Puis elle égorgea l'un d'eux, et récupéra quelque chose sur son cadavre. Cet acte éveilla la curiosité de la jeune fille. Elle s'approcha d'un pas, et posa un regard méfiant sur cette elfe. Elle était dans l'ombre, il était donc dur de la distinguer. Elle s'approcha à nouveau, puis s'arrêta net. Des cheveux blonds, un regard sérieux et tout à fait professionel. Ce qu'elle venait de faire devait être un travail. Serait-elle mercenaire, ou quelque chose comme cela? Curieusement, ses yeux lui dirent quelque chose. Elle l'avait déjà vu. Mais où? et quand?

- Bonsoir. Je crois vous avoir déjà vu quelque part...

Elle avait beau réfléchir, elle ne trouvait pas. Sur un champs de bataille, peut-être? A combattre sous ses ordres ou... en face. Espiphestä sourit doucement, et leva le bras. Puis elle sembla hésiter; pourquoi la tuer maintenant? De plus, elle n'avait pas l'air d'un simple soldat. Elle ressemblait plutôt à un assassin terriblement bien entrainée. Elle serait capable de combattre. Et peut-être même de résister. Le gout du combat s'empara de la jeune fille comme une flamme d'un tas de bois sec. Elle baissa finalement le bras, mais ne la quitta pas des yeux. Cette lueur... Elle devait inévitablement être un adversaire à sa hauteur. Espiphestä jeta un coup d'oeil aux deux brigands qui commençaient à se lever, poussant des jurons. Lorsqu'ils posèrent le regard sur la prêtresse et cette femme à la dague couverte de sang, ils s'enfuirent aussi vite que leur permettaient leurs jambes blessées. Un étrange rire s'échappa des lèvres de la jeune fille. Un rire sans joie, sans expression. Vide de sens. Elle reposa le regard sur l'elfe, et reprit la parole :

- Alors. Je suppose que tu es de Moldrask?

Elle hésita à se présenter. Cette femme la connaissait certainement. Les longs cheveux blonds et les yeux bleus perçants d'Espiphestä étaient ses attributs les plus connus du royaume. De plus, elle l'avait sans doute apperçue exerçant ses pouvoirs contre les trois brigands. Elle posa son regard sur le cadavre de l'homme étendu au sol. Si des soldats de garde passaient par ici, elles auraient toutes deux des idiots sur le dos. Encore. Elle se dirigea vers le corps, et leva les yeux vers la jeune femme. Elle lui jeta un coup d'oeil entendu, et déclara :

- Aide-moi, on doit dissimuler son corps.

Elle se demandait toujours pourquoi elle ne l'avait pas tué sur le champs. Une si bonne combattante... Ce serait du gachis. Et pourtant, elle était du royaume adverse. Un jour sa clémence se retournait contre elle. A cette pensée, Espiphestä fronça les sourcils. Depuis quand était-elle clémente? Elle rit doucement, puis leva les yeux vers le ciel. Sa constante solitude la transformait. La pauvre Arkoniel subissait ses colères. Espiphestä soupira; que venait faire la garde du corps dans ses pensées? Elle n'avait aucune importance. Strictement aucune. Il suffisait qu'elle dise un mot à Sydrak et cette femme était exilée. La jeune fille revint vivement au moment présent; des bruits de pas précipités retentirent dans la petite impasse. La prêtresse poussa un long soupir. Elle laissa le corps où il se trouvait, et se rua sur l'elfe. Elle lui jeta un coup d'oeil, et observa les murs. Comment allait-elle s'en sortir? Cette femme possédait une agilité bien trop développée; il lui suffisait d'un mince effort pour escalader ces parois. Les bruits de pas se rapprochaient; Espiphestä cherchait toujours un moyen de s'échapper, le regard ennuyé.

[Merci, c'est gentil ^^ N'empêche j'adore tes Rp I love you

]

<. La jeune elfe resta silencieuse, droite, sa main se resserrant autour de sa dague. Elle aurait put la tuer, du moins elle pouvait toujours essayer. Mais elle ne fit rien, sûrement parce que la mort de la jeune prêtresse ne lui apporterait rien, du moins rien qui ne lui serait bénéfique. Alors pourquoi gardait-elle son arme à la main ? Par méfiance. On était jamais trop prudent de plus elle ne connaissait pas les intentions de la jeune femme à son égard. Elle avait peut être envie de la tuer, c’était pour ça que Drathir restait avec son arme près d’elle. Mais la jeune femme ne fit rien, se contentant de la détailler en silence. Finalement Drathir sortit de l’ombre, se présentant sous la lune, celle ci l’éclairant faiblement. On pouvait ainsi découvrir son doux visage, aux traits fin, contrastant avec la dureté qui brillait dans ses yeux verts. Ses cheveux blonds, qui lui arrivait un peu en dessous des épaules, virevoltait au vent. Sa silhouette était fine, mais on voyait nettement ses muscles, dut à son entraînement intense et régulier. La jeune femme finit par prendre la parole, ses mots amusèrent la jeune assassin qui répondit d’une voix calme.

- C’est possible en effet …

<. Après tout elle avait plus de cent ans, elle ne se souvenait pas de tout ses adversaires et encore moins quand elle les a rencontrer sur le champ de bataille. Toujours un sourire amusé perché sur ses lèvres, celui ci s’élargit lentement quand la jeune femme leva son bras, se préparant pour lancer une attaque. Mais la jeune elfe savait qu’elle ne ferait rien, pour les mêmes raisons qui faisait qu’elle n’avait toujours pas attaqué la prêtresse. Une curiosité mutuelle les liées, une envie d’en apprendre plus sur l’autre. Et c’était cela qui les retenait. Un bruit la fit se retourner, les deux hommes se relevait et s’enfuirent en courant, après avoir découvert le corps de leur camarade qui gisait au sol, baignant dans son sang. Aussitôt la jeune femme reprit la parole, Drathir se tourna vers elle et répondit tranquillement.

- Non. De Rysenderk.

<. Un mince sourire se dessina sur son visage, son regard se mit à pétiller, amusé mais restant sérieux en même temps. Drathir jeta alors un coup d’œil au cadavre, approuvant les paroles de la jeune femme, elle s’approcha du corps, s’apprêtant à l’aider à le cacher elle entendit des bruits de pas. Les gardes … les voleurs qui s’étaient enfuit avec dut les prévenir. Aussitôt elle se retourna et avança de quelques pas avant de s’arrêter et de regarder la prêtresse. Drathir pouvait facilement escalader cette façade, c’était si simple pour elle mais sûrement pas pour la jeune femme. Il fallait trouver un autre moyen. Oui vous ne rêvez pas, l’elfe aurait très bien put s’enfuir en la laissant là mais elle fit tout le contraire. Cherchant une issue, un moyen de s’échapper, elle finit par trouver. De nombreuses caisses étaient entassé dans un coin, près du mur. Il suffisait de se hisser dessus pour avoir accès au toit. Simple, même pour la prêtresse. L’assassine désigna les caisses d’un simple signe de tête, vérifiant que la jeune femme avait comprit elle s’élança. Il ne lui fallut que quelques secondes pour atteindre le toit à l’aide des caisses de bois. Enfantin … une fois sur le toit Drathir observa l’ascension de la jeune femme, elle s’en sortait bien. Une fois qu’elle fut au bout du chemin, le bruit des pas des gardes se faisant extrêmement proche, Drathir saisit fermement le bras de la prêtresse et l’attira pour l’aider à finir le plus rapidement possible. Aussitôt après elle s’allongea à moitié, observant la scène qui se déroulait sous ses yeux, les gardes venant d’arriver sur le lieu du crime.

Espiphestä se demanda un instant si l’elfe allait la laisser se débrouiller seule, ou tenter de l’aider. Après tout aucune des deux jeune femmes n’avaient de points communs. Elles n’étaient pas du même royaume, et étaient même plutôt ennemies. Elle ne chercha pas à comprendre ; elle escalada les caisses qu’elle lui avait montré. Trébuchant une ou deux fois, elle lança des jurons tout en tentant d’accélérer ; les bruits de pas étaient bien plus proches. L’elfe la souleva avec vivacité, la hissant sur le toit. Espiphestä poussa un soupir de soulagement, et s’allongea aux côtés de la jeune femme, tout en baissant les yeux sur la petite ruelle qu'elles venaient de quitter précipitamment. Quatre gardes apparurent, essouflés. Etaient-ce les deux brigands qui leur avaient demandé de venir? Espiphestä fronça les sourcils, et recula un peu plus, dissimulant légèrement plus ses cheveux facilement visibles.

- Qu'est-ce qu'il s'est passé ici?
- Il y a un mort, en tout cas.
- Ôtons-le d'ici, les villageois pourraient être effrayés, et nos supérieurs nous réprimenderaient.
- Bien. Aidez-moi, on le bouge d'ici.

Les soldats portèrent le corps et le déplaçèrent dans un espace ombragé. La jeune fille jeta un coup d'oeil à l'elfe à ses côtés qui ne bougeaient pas, aussi silencieuse que la prêtresse. Les soldats levèrent les yeux, cherchant du regard un quelconque indice; soudain, l'un d'eux s'attarda sur l'endroit où se trouvait les deux jeunes femmes. Ces dernières ne scillèrent pas, retenant leur souffle.

- Là-haut! J'en suis sûr! Il y a quelqu'un!

S'écria l'un des gardes. Les trois autres levèrent le nez, et acquiesçèrent tout en criant :

- Vite! Montez!

Espiphestä se leva vivement, et leva le bras; elle sentit une rafale de vent s'emparer d'elle alors qu'elle pronconçait la formule calmement :

- Ventus X

Immédiatement une violente bourrasque s'éleva, frappant de plein fouet les quatre soldats qui avaient déjà commençé à escalader les caisses de bois. Ces derniers tombèrent à la renverse, poussant des hurlements de rage. Espiphestä se retourna vers l'elfe, et lui jeta un coup d'oeil; elle sembla hésiter, puis s'avança vers elle d'un pas vif. Elle prit la parole d'une voix calme :

- Mon sort ne les rentiendra pas longtemps. D'ici quelques minutes, ils seront sur pieds; je ne tiens pas à les tuer, ils sont de mon royaume. Maintenant, tu peux partir. Je saurais me débrouiller seule.

Elle lui adressa un regard assuré, puis ne bougea plus, observant l'elfe. Qu'allait-elle décider? Qu'elle s'éclipse serait certainement la meilleure chose à faire. Mais ces deux femmes étaient imprévisibles: elles pouvaient faire des choix surprenants, et personne ne pourrait changer cela. Elle se détourna de l'elfe, et posa le son regard sur les quatre gardes qui poussaient des jurons. Ils se levaient peu à peu, quelques blessures les empêchant d'être plus rapides.

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