Introduction : Sydrak arrive à Pelnovsk aprés sa victoire

C'était par une nuit froide de Fevnov ( le 8 ) en l'an 709 que l'empereur d'Arcanae, Sydrak, décida d'attaquer de front le royaume de Moldrask sévèrement avec une partie de son armée. Ils gagnèrent sans mal la bataille dans la ville de Gralov même, tuèrent moults innocents, et atteignèrent enfin le château de Pelnovsk.

A l'entrée du château, il y avait environ une quinzaine de soldats qui gardaient icelui, il fallait donc que Sydrak passe à l'action, il ne voulait pas salir ses troupes, et voulait surtout entrer au plus vite. Alors il sortit son pistolet magique fabrique à son enfance par son conseillé, et tira dans le tas ; il parvint à dégommer la moitié des soldats en moins de temps qu'il ne faut pour le dire ; puis il somma à son armée de charger, c'était la débâcle des Moldraskiens, le château de Pelnovsk était quasiment à Sydrak maintenant, il ne manquait plus que la tête de Syrius II se disait-il.

Sydrak et son armée étaient venus à bout des soldats du roi de Moldrask, Syrius II, et ils entrèrent alors dans le château à la recherche du maître des lieux qui devait être encore sur son trone. Sydrak s'énerva on ne sait pourquoi, et monta avec 2 de ses soldats jusqu'au 1ère étage, ils y virent une grande porte et décidèrent de la franchir puisque ça devait être la fameuse salle du trone.
Bingo, Syrius était là avec une bonne dizaine de soldats, Sydrak va donc devoir se battre vu la position offensive du souverain de Moldrask, et ce n'est d'ailleurs pas pour déplaire au despote Arcanaéen qui pourrait réduire à néant l'un de ses rivaux dans son monde ainsi que l'un des châteaux les plus imposants.
Sydrak s'avanca, et sur un ton arrogant lança :

- Bonjour à vous messire Syrius II, il semble que la fin soit proche pour vous et votre pitoyable royaume ; soyez sûr également que votre château ne sera que ruine aprés ma sortie d'icelui !
Votre fortune sera mienne, les restes de votre royaume également, vous, vous ne serez plus que poussière ; tremblez !
Je vais commencer par corriger vos incapables soldats si vous le voulez bien : Venez scélérats, venez tâter de ma lame de mon pouvoir !

Sydrak s'avança davantage vers le trone, puis s'en pris aux soldats, et cria sur un ton barbare :

- Extremuuum !

Les soldats se firent toucher par une onde de choc dévastatrice, c'était l'un des sorts ultimes qu'avait utilisé Sydrak ; et il ne faisait aucun doute que c'en était fait de ces pauvres soldats qui n'eurent même pas vu le coup venir qu'ils étaient déja à mort et ne respiraient plus.

Sydrak la machine à tuer se tourna maintenant vers Syrius II qui n'avait apparamment l'air pas si terrorisé que celà.. Sydrak fut assez etonné, et retira sa cape noir ; il ne le fait que lorsque l'adversaire est de " taille ", puis lança sur un ton ironique :

- Je crois maintenant que tu vas sortir glorieux de cet affrontement mon vieil ami. *rire diabolique*

Sydrak sortit maintenant son pistolet et menaça Syrius II avec icelui, alors que les soldats du cruel et perfide empereur l'observirent et surveillaient ses arrières ; car un bruit s'était fait entendre, il semblerait que des renforts étaient en route, ils étaient l'ultime espoir de Syrius II. Peut être Rydson, le plus fidèle des vassaux de Syrius, était de la partie ; ça ne ferait que divertir un peu plus Sydrak.

Syrius II était accoudé à l’une des nombreuses fenêtres de son château et n’avait pu que constater impuissant l’invasion. Sa garde personnelle avait observé avec attention la moindre de ses réactions, et avait lu sur le visage du jeune roi un mélange de tristesse et de fureur. Syrius II parut bien plus vieux que sa trentaine pas encore atteinte.
« Père ton royaume brûle, et se noie dans le sang de ton peuple. » murmura Syrius II en s’adressant à lui-même.
« Majesté que devons-nous faire ? Quelle stratégie adopter ? Ils se meurent tous. »
« Croyez-vous que je n’en ai pas conscience, mais je connais l’esprit de Sydrak, il me cherche, ce qui l’intéresse c’est moi. Et il n’y renoncera pas. Tout ce que nous pouvons faire c’est attendre… "
« Attendre quoi sire ? »
« Un miracle… Mais je vais en donner des miracles à Sydrak, il ne sera pas dit que Syrius II se sera laissé ainsi vaincre par un arcanéen. »
Ses jointures blanchirent alors qu’il serrait le rebord de pierre du château. Il poussa un profond soupir, ses cheveux noirs aux doux reflets bleutés tombèrent en cascade devant sa noble figure, il redressa la tête, redressant sa capuche sur sa tête. Il entendit du bruit qui venait de l’étage en dessous. Voilà Sydrak était arrivé, Syrius II en déduisit que tous ceux qui veillaient sur le château étaient morts ou ne tarderaient pas à rejoindre leurs ancêtres. Ses derniers soldats formèrent un arc de cercle autour de lui et Syrius II rejoignit son trône. S’il devait mourir ce serait devant les yeux des grands rois de Moldrask. Le monarque demeura de marbre en voyant entrer Sydrak. Aux paroles de celui-ci Syrius II ne trembla pas, sa main vint juste dégrafer un premier pli de sa cape. Il demeura silencieux en voyant ses soldats s’élancer contre Sydrak, mais il se doutait de ce qui allait se produire. Tous morts, Syrius II avait entendu parler de ce sort et ne pouvait en constater les dégâts. Il dégrafa le second pli de sa cape. Syrius II regarda avec surprise l’objet que tenait en main Sydrak, il n’en avait jamais vu en vrai mais l’heure n’était pas à admirer de jolis objets car l’objet en question était pointé sur lui. Le roi esquissa un sourire.
« Tu as de l’ambition Sydrak… Mais tu es trop pressé. Si je suis ton agréable raisonnement, tu sembles penser que je vais te regarder me tuer et prendre mon trône. Je n’ai peut-être pas ton expérience, je le reconnais, mais je te garantis un beau spectacle mon cher… »
3ème pli, dans un geste ample il retira sa cape rouge et or qui le couvrait et la jeta devant lui, le masquant à la vue de Sydrak. Un simple court instant, pendant lequel le roi Moldraskien bondit dans les airs. De sa main droite il saisit son épée, et y concentra toute sa puissance. Il atterrit à quelques mètres de Sydrak et se précipita vers lui. Oui il tenterait tout, pour son peuple, pour son royaume et surtout pour lui-même. Se battre...Et espérer...

Sydrak sourit avec un air trés confiant, sûr de lui, surtout sûr de sa prochaine domination en Moldrask. Cependant le roi Syrius n'allait pas se laisser faire, il le sentait ; et pour preuve, le discours du monarque fut révélateur : Il va donner toutes ses forces, mais en sachant qu'il n'a pratiquement aucune chance de gagner le combat. Sydrak avait donc toutes les raisons d'être confiant, et il regarda avec attention Syrius jeter sa cape ; puis voyant que le danger fonçait sur lui à la vitesse d'un guépard, il fit un saut d'un mètre au dessus de Syrius puis se retrouva derrière lui. Alors il lui dit :

- Belle tentative monarque du déclin, trés belle tentative même, mais vaine ! Je suis bien trop puissant pour ta faible personne, prépare toi à subir mon attaque ultime, celle que j'ai utilisé pour décimer toutes tes troupes avant d'arriver à Gralov, celle que j'ai également utilisé pour mettre à terre ta garde personnelle en deux temps trois mouvement ! Cependant, de ta défaite tirerai de bons souvenirs, des souvenirs d'un dirigeant prêt à tout pour sauver ce qu'il reste de son royaume.
Maintenant, prépare toi !

Alors, aprés ce mini discours annonçant avec grande sûretée la défaite du monarque, il cria avec hargne et rage :

- Extremuuuuuum !
- Maintenant découvre le pouvoir ultime, celui qui causera ta perte, celui qui a causé la perte de ton royaume !

Alors une cruelle onde de choc se dirigea depuis la main gauche de Sydrak, vers ce pauvre Syrius II. La fin de ce dernier semblait avoir sonnée, sauf si celui ci trouvait le moyen de parer l'onde de choc, ce qui parraîssait assez improbable quand même d'aprés Sydrak.
Ce qui était par contre assez embêtant pour Sydrak, c'était les bruits de pas qui se rapprochaient inexorablement de la salle du trone ; les rebelles étaient sur le point d'arriver, alors il ne savait pas encore si devait leur donner une correction à eux aussi, ou alors laisser tout de même à ce pauvre royaume une dernière once d'espoir.
Sydrak avait tout de même déja entendu parler d'un certain Rydson, un grand guerrier téméraire, mais aussi deconneur et pervers à ses heures qui avait remporté moults batailles ; cependant Sydrak était d'humeur à se divertir un petit peu, c'était une partie de plaisir que de conquérir ce royaume : Alors pourquoi pas tester ce petit Rydson avant de retourner chez soi retrouver sa chère prêtresse et son peuple ?

(Pardon pour l'attente)
Syrius II fit volte face et bondit d’un mère en arrière. Il sentit que Sydrak allait jouer ses atouts. Le discours de celui-ci confirma ses craintes. Il vit toute l’énergie s’échapper de la main de Sydrak.
*Qu’Azkamferdveen me protège !*
Le souffle de l’onde qui s’avançait droit vers lui fit voler avec fureur les cheveux du roi, il devait tenter quelque chose ou c’en était fini de lui. Le roi vit la mort arriver au galop chevauchant l’onde. Le roi, de profil, saisit fermement son épée et hurla :
« Braseroventus X+ !!! »
Le vent brûlant vint frapper de plein fouet l’onde puis fut absorbé. Le choc des deux attaques provoqua une forte explosion et un panache de fumée noire. Dans un crépitement la fumée se dissipa. Un liquide rouge goutta sur le sol sinuant sur la peau de Syrius II qui se tenait le bras droit fumant. Tout le côté droit de son corps avait pris un sacré coup. Mais il avait réussi, il savait que son sort serait insuffisant pour stopper la vague destructrice mais il lui avait permis d’en diminuer les dégâts. Sa jambe croula sous son poids et Syrius II planta son épée dans le sol pour se soutenir. La douleur le lançait avec violence mais au moins il était en vie.
« Je te l’ai dit mon cher Sydrak, tu es trop pressé. »
Syrius II affronta du regard Sydrak, respirant avec bruit et difficulté. La suite s’annonçait difficile. Il se dressa de toute sa hauteur, défiant, narguant le monarque arcanéen. Syrius II se prépara à subir un nouvel assaut priant Azkamferdveen pour qu’il le protège et conduise Rydson à ses côtés au plus vite. Il abattrait là ses dernières cartes, et ses derniers espoirs. S’il venait à échouer c’en serait fini de la dynastie des moldrakiens. Le noble héritier grimaça, non il ne pouvait laisser des siècles de régence disparaître avec lui. Il devait préserver son royaume, empêcher Sydrak ou Malhfest d’y toucher.
* Azkamferdveen que t’ais-je fait pour mériter un tel coup du sort ? *
Il songea à Arkoniel, il avait revu la jeune femme peu de temps avant l’invasion, il ne la reverrait donc jamais. Les dieux avaient-ils déjà tout tracé son destin ? Si tel était le cas songea le roi en serrant la garde de son épée, il devait s’en défaire, désobéir à son destin, il voulait pouvoir y mener ses propres choix, et pour commencer l lieu, la date et la manière de sa mort, il était hors de question qu’il finisse ainsi, pas sans emmener son adversaire dans la mort. Néanmoins la vieille blessure de sa jambe droite s’était rouverte et cela contraignait sérieusement ses possibilités d’actions. Encore l’espoir, toujours l’espoir. Etait-ce à cela qu’il devait résumer son existence, voilà qui était bien sinistre.

Sydrak fut toujours aussi sûr de lui, et c'était presque comme s'il avait vu venir le coup du monarque Moldraskien. Braseroventus X+ était l'un des sorts fétiches de Sydrak avec Extremum, il fut bien content qu'icelui soit utilisé ; l'onde de choc absorba ce vent brûlant et celle ci fut fortement réduit de ses capacités, mais l'explosion qui résulta de cette "fusion" des 2 sorts eut le mérite de blesser fortement le côté droit du corps de Syrius II. Le despota ria, mais ne se deconcentra pas trop non plus dans la mesure où le monarque ennemi opposa plus de resistance qu'il l'avait prévu. Sydrak allait préparer un nouvel assaut, mais se demanda s'il fallait retenter Extremum, ou bien user d'une stratégie un peu plus subtile ?
Il répondit ensuite à la petite provoquation de Syrius :

- Moi, pressé ? Tu dois là être encore entrain de délirer l'ami.. Je sais juste que ta fin est proche, ma puissance surpasse de loin la tienne, je puis ainsi foncer tête baissé sans avoir de grosses craintes ; même si je dois avouer que tu te défend plus que convenablement, tu fais bien là honneur à ton royaume.
Trêve de plaisanterie.. Maintenant, dis bonjour à l'au delà !

Sydrak s'était decidé, il allait finalement relancer son sort ultime : Extremum. La fin du monarque Moldraskien était donc pour trés trés bientôt, quelques secondes peut être. Le sort Extremum est pourtant pas le sort ultime le plus impressionnant, il en existe un autre que le despote convoite, un sort ultime qui provoque la mort directement.
En outre, les bruits de pas se rapprochèrent fortement, Rydson était tout prêt, avec quelques soldats ; ils devaient être à une cinquantaine de mètres grand maximum de la salle du trone, l'affrontement avec Rydson devenait donc inévitable, Sydrak aura de quoi continuer son "amusement" et se "rassasier" pour moults temps.
Alors, Sydrak hurla avec une voix à réveiller un Raymond Barr anesthésié :

- Extremuuuuuuuuuuuuuum !!

Une nouvelle onde de choc fonça alors sur Syrius II, et cette fois ci, elle lui serait sans doute fatale, surtout que le monarque Moldraskien avait son Iggd qui faiblissait fortement. Sydrak allait devenir le régent de Moldrask si son sort ultime mettait fin à Syrius...

Syrius II ferma les yeux, il avait très peu de temps pour agir, son Iggd quasi-épuisé, c’était presque s’il ne voyait pas déjà Sydrak s’installer sur son trône. Il concentra tout ce qui lui restait de force, c’était sa dernière chance. Il ouvrit els yeux se dressa de toute sa hauteur. Puisque Sydrak relançait la même attaque il en ferait de même. Il hurla à s’en briser les cordes vocales :
« Braseroventus X+ !!!!!!! »
L’ombre d’un sourire naquit au coin de ses lèvres, c’était la fin il le sentait, il le savait. Mais pas de lui. Du combat… Le sort de Syrius II vint exploser contre celui de Syrak à quelques centimètres du roi moldraskien. Syrius ferma à nouveau les yeux tandis qu’il sentait la douleur le submerger, la puissance de l’explosion l’engloutir. Il cracha du sang quand il heurta avec violence le sol, ses cheveux noirs volèrent avec grâce comme des feuilles mortes autour de lui. L’au-delà viendrait. Mais pas aujourd’hui. Le nouveau panache de fumée se dissipa révélant à la vue de Sydrak le fier dirigeant moldraskien gisant sur le sol. Etendu sur le dos, le roi avait les yeux ouverts, contemplant le plafond et tout l’ampleur du gâchis qui s’offrait à son regard, et les espoirs détruits de son peuple. Un filet de sang coulait du coin droit de sa bouche se mêlant au sang qui sinuait des autres plaies de son corps. Ses cheveux noirs perdaient leur éclat bleuté et se trempaient du sang du roi. Sydrak avait gagné. L’espoir était parti. Syrius II ne pouvait remuer d’un pouce à la merci du despote arcanéen. Mais même ainsi Syrius II continua de défier du regard son vieil ennemi. C’était fini.

Sydrak n'était pas du tout impressionné par les deux sorts se rencontrant, et il se doutait trés bien que son ennemi allait continuer dans sa stratégie ; une stratégie vaine quant à l'optique d'une victoire inesperée. L'explosion l'avait à peine heurté, et il vit un Syrius II en trés mauvaise posture lorsque le dernier panache de fumée fut dissipé. Il eut pitié de ce pauvre régent gisant au sol et perdant peu à peu toutes ses forces ; Syrius saignait de partout. La victoire était maintenant acquise pour le despote Arcanéen, et maintenant il avait le contrôle de tout le royaume de Moldrask : Il resterait éventuellement quelques territoires isolés, mais rien de bien méchant, c'en serait que plus excitant.
Sydrak cria alors dans un élan d'orgueil :

- Oui, la victoire est mienne ; non, Mahlfest tombera aussi comme une mouche, et la victoire sera en conséquence de nouveau mienne. Encore fallait-il que ce dernier eusse droit à quelques entraînements magiques ; dans le cas contraire, ma puissance surpasserait de loin la sienne : et toi Syrius, tu aurais un compagnon dans l'au delà, dans le coin des régents vaincus par le Dieu Sydrak.

Pendant la bataille de ces deux êtres à la puissance incommensurable, il y avait toujours ce Rydson qui approchait. Il allait entrer avec au moins une bonne quinzaine de soldats, prévoyait Sydrak. Sydrak se prépara donc à une nouvelle bataille où cette fois ci son objectif serait simplement de mettre à l'épreuve ce téméraire vassal du roi ; car avec toute sa puissance deployé, le despote n'en ferait qu'une bouchée.
Ensuite, par provoquation, Sydrak se décida à s'asseoir sur le trône de Syrius II, détruisa le portrait de l'ancien régent de ce lieu juste au dessus du dit trône à l'aide de son épée enflammée ; et enfin se mit dans une position d'attente : Rydson se faisait donc attendre.
Nul doute que le plus fidèle des vassaux était dans un suprême état de stresse.

» Sydrak, l'empereur d'Arcanae